Édito
Le 20 mai dernier, se sont tenus les États généraux de la profession. Cet événement a été pour nous l’opportunité d’échanger sur les enjeux essentiels de la profession pour les années à venir. Il est important pour nous aujourd’hui de vous faire part, en votre qualité de décideurs publics, de nos réflexions et de nos propositions et de vous sensibiliser aux problématiques de notre métier.
Statut, formation, la démonstration est faite. Le statut d’auxiliaire médical et la formation professionnelle en trois ans des kinésithérapeutes français sont aujourd’hui totalement inadaptés eu égard à la prise en charge autonome et responsable qu’ils assurent en exercice libéral et en établissement.
Les propositions issues des États généraux répondent aux besoins de santé des prochaines décennies et garantissent la qualité des soins par une formation et un exercice rénovés en adéquation avec la réalité du pays. La kinésithérapie française veut intégrer le modèle européen LMD (Licence, Master, Doctorat) et, à l’instar des physiothérapeutes de la Confédération mondiale, instaurer l’accès direct des patients aux soins de rééducation.
Jean-Paul David
Vice-président, chargé des relations internationales