Il est légitime, aujourd’hui, de s’interroger sur la sûreté et l’efficacité des vaccins contre le Covid-19. Mais, face à la pandémie, ils sont la seule solution pour espérer reprendre une vie aussi normale que possible le plus rapidement possible.
Afin de répondre à vos interrogations et à celles de vos proches, nous avons fait la synthèse des connaissances et recommandations actuelles des sociétés savantes françaises et internationales.
Le vaccin est-il obligatoire ?
Quels sont les objectifs de la vaccination ?
Que sont les vaccins à ARN Messager ?
Qu’y a-t-il dans les vaccins contre le Covid-19 ?
Y a-t-il des métaux lourds ou de l’aluminium dans les vaccins contre le Covid-19 ?
Y a-t-il des adjuvants dans les vaccins contre le Covid-19 ?
Que contiennent les vaccins contre le Covid-19?
Est-ce que les vaccins à ARN messager sont assimilables à de la thérapie génique ?
Quelle est l’efficacité des vaccins contre le Covid-19 ?
Que se passera-t-il si le virus mute, étant donné que les vaccins pressentis pour être utilisés en France sont tous basés sur la protéine de surface (“Spike”) du virus, qui peut se modifier…?
Est-il possible de se faire une idée (même vague) de la durée de protection de ces vaccins ?
Quels sont les effets indésirables des vaccins contre le Covid-19 ?
Vaccin de Pfizer/BioNTech
Vaccin de Moderna
Les effets secondaires observés avec les candidats-vaccins en phase avancée de développement ont-ils été différents de ceux observés dans le cadre des vaccinations habituelles ?
Combien de personnes ont reçu / vont recevoir ces vaccins dans le cadre des essais cliniques de phase 3 ?
Ces vaccins ont-ils déjà été testés sur des personnes vulnérables face au Covid-19 ?
Ces vaccins ont-ils déjà été testés sur des professionnels de santé ?
Quelles sont les contre-indications à la vaccination contre le Covid-19 ?
Quels sont les risques spécifiques des vaccins à ARN messager ?
N’est-il pas dangereux d’injecter de l’ARN messager en forçant le corps à fabriquer la protéine de surface du coronavirus ?
Les vaccins à ARN messager peuvent-ils modifier notre propre code génétique ?
Combien de temps l’ARN messager contenu dans le vaccin reste-t-il dans l’organisme ? Et quel est le devenir de ses produits de dégradation ?
Les vaccins de Pfizer et de Moderna contiennent des nanoparticules lipidiques; posent-elles des risques ?
Les vaccins à ARNm (de Pfizer/BioNTech et Moderna) contiennent du polyéthylène glycol (PEG); ces molécules peuvent-elles provoquer des réactions allergiques…?
L’ARN messager contenu dans les vaccins pourrait-il se recombiner avec l’ARN d’autres virus ?
Comment la sécurité des vaccins est-elle surveillée ?
Peut-on arrêter de respecter les mesures barrières une fois vacciné ?
Le vaccin est-il obligatoire ?
Non, le vaccin n’est pas obligatoire et la preuve de vaccination ne pourra donc pas être exigée. Le consentement doit être recueilli au préalable et tracé dans le dossier médical de la personne vaccinée. Dans ce cadre, une consultation de pré-vaccination est prévue avec un médecin. Cette consultation médicale pourra, selon les cas, être immédiatement suivie de la vaccination.
Quels sont les objectifs de la vaccination ?
La vaccination vise à assurer la protection directe des personnes vaccinées contre les évolutions sévères de la maladie, et à réduire ou prévenir les hospitalisations et les décès.
Les résultats des études des candidats vaccins montrent que la vaccination permet de réduire significativement les formes graves et par conséquent la mortalité due au virus.
Il est fort probable que la vaccination permette également de diminuer la contagiosité du virus.
Couplé avec les mesures barrières, le vaccin contre le Covid-19 contribuera à maîtriser l’impact de l’épidémie de Covid-19 sur le long terme.
Que sont les vaccins à ARN Messager ?
Les vaccins contre le Covid-19 sont des vaccins à ARN messager, par injection directe d’un fragment du matériel génétique du virus (ARN messager), encapsulé dans des nanoparticules composées de divers lipides (liposomes). La technologie des vaccins à ARN messager est connue depuis une dizaine d’années, mais malgré son attrait (simplicité de concept, rapidité de développement, facilité de production) elle n’a pas pu bénéficier des investissements nécessaires avant la mobilisation résultant de la pandémie de Covid-19.
Cette vidéo résume très simplement le principe des vaccins à ARN
Les spécialistes sont très clairs : il n’y a aucun danger que le vaccin puisse modifier notre code génétique. Les molécules d’ARN restent dans le cytoplasme, qui est en périphérie de la cellule, pour fabriquer les protéines. Et elles ne peuvent pas migrer vers la partie de la cellule qui contient l’ADN de notre patrimoine génétique, (le noyau) car la molécule ARN messager du vaccin est trop grosse. Qui plus est, notre système immunitaire est conçu pour détruire justement ces particules ARN rapidement.
Qu’y a-t-il dans les vaccins contre le Covid-19 ?
Y a-t-il des métaux lourds ou de l’aluminium dans les vaccins contre le Covid-19 ?
Il n’y a ni aluminium, ni métaux lourds dans les vaccins utilisés en France contre le Covid-19.
Y a-t-il des adjuvants dans les vaccins contre le Covid-19 ?
Non. L’activation du système immunitaire, dirigée contre la protéine de surface du virus (Spike), est directement soutenue 1) soit par l’ARN messager codant pour cette protéine de surface et les lipides qui l’entourent (vaccins à ARNm), 2) soit par la reconnaissance des particules d’adénovirus exprimant la protéine Spike à leur surface.
Que contiennent les vaccins contre le Covid-19 ?
Les vaccins à ARN messager contiennent un enchaînement de nucléotides exprimant la protéine de surface du SARS-CoV-2, encapsulés dans des nanoparticules (taille 80 nm). Ces nanoparticules sont composées de divers lipides. Le vaccin d’AstraZeneca contient des particules d’adénovirus inoffensives pour l’humain, modifiées pour exprimer la protéine de surface du SARS-CoV-2.
Est-ce que les vaccins à ARN messager sont assimilables à de la thérapie génique ?
Non, il ne s’agit pas d’une thérapie destinée à corriger un de nos gènes qui serait défectueux, ce qui nécessiterait d’entrer dans les noyaux des cellules qui contiennent notre code génétique sous forme d’ADN. Le contenu des vaccins à ARN messager ne peut pas entrer dans le noyau des cellules.
Quelle est l’efficacité des vaccins contre le Covid-19 ?
Selon les données actuelles, la protection vaccinale est supérieure à 90% sept jours après la seconde injection. Il n’est pas encore possible de connaître la durée de cette protection. Il est possible que l’efficacité des vaccins à ARN messager reste très élevée (95%) pendant des années, ou qu’elle diminue après 3-4 mois pour se stabiliser ensuite, ou encore qu’elle diminue de manière continue. Ainsi, on ne peut pas encore exclure qu’une vaccination périodique (annuelle ?) soit nécessaire pour les personnes à risques, comme c’est le cas avec la grippe.
Que se passera-t-il si le virus mute, étant donné que les vaccins pressentis pour être utilisés en France sont tous basés sur la protéine de surface (“Spike”) du virus, qui peut se modifier ?
Les mutations dans la séquence de la protéine Spike surviennent constamment, mais elles ne modifient pas fondamentalement les caractéristiques du virus. Si cela devait être le cas un jour – au point de rendre les vaccins basés sur la séquence actuelle inefficaces – il faudrait adapter les vaccins, par exemple en changeant simplement la molécule d’ARN messager afin qu’elle code pour la protéine mutée. Si nécessaire, ces adaptations peuvent être réalisées en seulement 6 semaines. Cette adaptation serait donc bien plus facile à réaliser que les modifications nécessaires chaque année pour adapter les vaccins contre la grippe. A l’heure actuelle, rien ne fait penser que les vaccins à ARN messager risqueraient d’être moins efficaces contre les nouveaux variants plus contagieux (B.117 et 501.V2); il existe d’ailleurs déjà des milliers de variants du SARS-CoV-2. A priori, les vaccins stimulent efficacement l’immunité anticorps et l’immunité cellulaire indépendamment des petites modifications ici ou là dans le virus.
Est-il possible de se faire une idée (même vague) de la durée de protection de ces vaccins ?
Pas encore. En effet, il est possible que l’efficacité des vaccins à ARN messager reste très élevée (95%) pendant des années, ou qu’elle diminue après 3-4 mois pour se stabiliser ensuite, ou encore qu’elle diminue de manière continue. Ainsi, on ne peut pas encore exclure qu’une vaccination périodique (annuelle ?) soit nécessaire pour les personnes à risques, comme c’est le cas avec la grippe.
Durability of Responses after SARS-CoV-2 mRNA-1273 Vaccination (New England Journal of Medicine, 4.12.2020)
Quels sont les effets indésirables des vaccins contre le Covid-19 ?
Dans les jours qui suivent la vaccination, certains effets secondaires peuvent se produire et disparaissent dans la plupart des cas en quelques jours.
Vaccin de Pfizer/BioNTech
D’après les observations réalisées sur 8’000 personnes âgées de plus de 55 ans, lors des essais cliniques de phase 3 :
– Chez environ 7 personnes sur 10, la piqûre provoque une douleur légère à modérée sur le moment. Environ 1 personne sur 20 développe aussi une rougeur et/ou une démangeaison passagères.
– Des sensations de fatigue peuvent aussi se produire (chez la moitié des personnes vaccinées), des céphalées (chez environ 2 personnes sur 5), des frissons, douleurs musculaires ou articulaires (chez environ 1 personne sur 5). Environ 1 personne sur 10 développe une fièvre passagère, et 1 personne sur 12 une diarrhée.
Le détail de la fréquence et de l’intensité des effets secondaires observés parmi les 43’000 participants à l’essai clinique de phase 3 du vaccin de Pfizer/BioNTech sont explicités en pages 35 et 36 (pour les personnes entre 18 et 55 ans) et en page 37 de ce document.
Vaccin de Moderna
D’après les observations réalisées sur 15’000 personnes ayant reçu le vaccin lors des essais cliniques de phase 3 :
– Chez environ 9 personnes sur 10, la piqûre provoque une douleur légère à modérée sur le moment. Environ 1 personnes sur 10 développent aussi une rougeur et/ou une démangeaison passagères.
– Des sensations de fatigue peuvent aussi se produire (chez les deux tiers des personnes vaccinées), des céphalées (chez environ 3 personnes sur 5), des frissons, douleurs musculaires ou articulaires (chez environ 2 personnes sur 5). Environ 2 personnes sur 10 développent une fièvre passagère.
Le détail de la fréquence et de l’intensité des effets secondaires observés parmi les 30’000 participants à l’essai clinique de phase 3 du vaccin de Moderna sont explicités en pages 17 à 26 de ce document.
Ces études n’ont pas pu mettre en évidence les éventuels effets secondaires rares ou ceux qui surviendraient après 3 mois. Les résultats déjà disponibles indiquent néanmoins clairement que les risques associés à le Covid-19 sont bien plus élevés que ceux associés au vaccin.
Ces vaccins sont actuellement administrés à des millions de personnes dans le monde.
En ce qui concerne les allergies sévères, leur incidence est d’environ 1 pour 100’000 (pour le vaccin de Pfizer/BioNTech). Si vous souhaitez être protégé contre le Covid-19 mais que vous avez fait une réaction allergique forte (anaphylaxie) dans le passé, parlez-en à votre médecin pour déterminer dans quelles conditions vous pourriez être vacciné.
Les effets secondaires observés avec les candidats-vaccins en phase avancée de développement ont-ils été différents de ceux observés dans le cadre des vaccinations habituelles ?
Non. Les effets secondaires de type inflammatoires sont les mêmes, qu’ils soient locaux (douleur/rougeur au point d’injection) ou généraux (fièvre, fatigue, maux de tête, courbatures, etc.). Leur durée est la même (1-3 jours en moyenne). Leur fréquence dépend de la force de réaction du système immunitaire, donc du vaccin, mais aussi de l’âge, de l’état de santé, etc. A ce stade, des effets secondaires graves (allergies, maladies auto-immunes provoquées par la vaccination, ou autres…) n’ont pas encore été identifiés. Mais le suivi n’est pas terminé puisqu’il faut un recul de 6 mois.
Combien de personnes ont reçu / vont recevoir ces vaccins dans le cadre des essais cliniques de phase 3 ?
La moitié des volontaires participant aux essais cliniques de phase 3 (car l’autre moitié reçoit un placebo): soit environ 15’000 volontaires pour le vaccin de Pfizer (ARN messager); environ 14’000 pour celui de Moderna (ARN messager); et environ 20’000 volontaires pour celui d’AstraZeneca (mais en plusieurs études dont les résultats diffèrent et doivent encore être analysés). Suite à l’autorisation de divers vaccins dans divers pays, des millions de personnes ont déjà été vaccinées avec différents vaccins.
Ces vaccins ont-ils déjà été testés sur des personnes vulnérables face au Covid-19 ?
Oui. Les personnes exclues des essais de phase 3 ont essentiellement été les femmes enceintes et les personnes sous traitement immunosuppresseur.
Ces vaccins ont-ils déjà été testés sur des professionnels de santé ?
Oui. En fait, la majorité des participants ont été recrutés parmi les professionnels de santé ou de première ligne, dans l’espoir de réduire leurs risques d’exposition et de développer le Covid-19.
Quelles sont les contre-indications à la vaccination contre le Covid-19 ?
Pour l’instant, il n’y a qu’une seule contre-indication : la grossesse (faute de données suffisantes).
Si vous souffrez d’une maladie aiguë (fièvre, etc.), il est conseillé de repousser la vaccination.
Si vous avez déjà fait une réaction allergique à un vaccin ou un de ses composants, parlez-en à votre médecin.
Si vous avez eu une infection Covid-19 récemment, attendez 3 mois pour vous faire vacciner. Une sérologie n’est pas utile avant la vaccination.
Les maladies chroniques ou la prise de médicaments ne constituent pas des contre-indications à la vaccination. En cas d’affections du système immunitaire ou de traitement immunosuppresseur, la protection offerte par ce vaccin pourrait être diminuée.
Par manque de données les concernant, et parce qu’il est exceptionnel qu’ils fassent une infection grave, les jeunes de moins de 16 ans ne rentrent pas dans les recommandations actuelles.
Quels sont les risques spécifiques des vaccins à ARN messager ?
Un vaccin à ARN messager est le vaccin dont le mécanisme d’infection ressemble le plus à celui du virus naturel : c’est un morceau de code génétique à traduire en protéine, entouré d’une capsule de lipides pour pouvoir entrer dans les cellules humaines. Mais, à la différence du virus complet, ce type de vaccin contient UNIQUEMENT l’ARN messager qui code pour la protéine de surface du virus (Spike) – il ne contient pas le matériel génétique nécessaire pour fabriquer un virus complet capable ensuite de se multiplier et de provoquer un Covid-19.
N’est-il pas dangereux d’injecter de l’ARN messager en forçant le corps à fabriquer la protéine de surface du coronavirus ?
Non, c’est un processus très naturel puisque c’est ce qui se passe à chaque rhume, à chaque grippe, à chaque infection virale… pendant lesquelles les virus forcent le corps à fabriquer des milliards de protéines ainsi que le matériel génétique nécessaire à la production de virus entiers.
Les vaccins à ARN messager peuvent-ils modifier notre propre code génétique ?
Non. Les ARN messagers ne sont pas transcrits en ADN ; ils sont directement lus et transcrits en protéines par les ribosomes dans le cytoplasme des cellules humaines qui les prennent en charge. Les ARN messagers (viraux ou vaccinaux) n’ont aucun moyen d’entrer dans le noyau d’une cellule humaine qui contient notre propre ADN / code génétique et de le modifier.
Combien de temps l’ARN messager contenu dans le vaccin reste-t-il dans l’organisme ? Et quel est le devenir de ses produits de dégradation ?
Chaque cellule de notre organisme contient de nombreuses enzymes qui dégradent rapidement les ARN messagers. Il est actuellement estimé que l’ARN messager viral ne persiste pas plus de 1-2 jours après l’injection: il est découpé en nucléotides qui sont ensuite éliminés par la machinerie cellulaire.
Les vaccins de Pfizer et de Moderna contiennent des nanoparticules lipidiques; posent-elles des risques ?
On appelle nanoparticules toutes les particules de taille comprise entre 1 et 100 nanomètres – c’est l’échelle de grandeur de nombreux virus. La tolérance aux nanoparticules dépend largement de leur composition. Certaines sont très toxiques, comme celles issues de la fumée de tabac ou des moteurs diesel. Les nanoparticules de lipides utilisées dans les vaccins à ARN messager mesurent environ 80 nanomètres et sont constituées de lipides similaires à ceux que l’on trouve dans le corps humain; elles ne contiennent pas de métaux (argent, titane, or, etc.).
Les vaccins à ARNm (de Pfizer/BioNTech et Moderna) contiennent du polyéthylène glycol (PEG); ces molécules peuvent-elles provoquer des réactions allergiques…?
Certains médicaments déjà autorisés contiennent du PEG pour améliorer leur conservation. Aucune allergie en lien avec ces médicaments n’a été rapportée.
Ces vaccins sont actuellement administrés à des millions de personnes dans le monde. En ce qui concerne les allergies sévères, leur incidence est d’environ 1 pour 100’000 (pour le vaccin de Pfizer/BioNTech).
L’ARN messager contenu dans les vaccins pourrait-il se recombiner avec l’ARN d’autres virus ?
Il s’agit d’un risque théorique, sans réel fondement biologique.
1) Les ARN messagers des vaccins sont exprimés par les cellules proches du site d’injection (cellules musculaires ou cellules dendritiques locales), mais pas par les cellules des voies respiratoires. Il est donc quasiment impossible qu’une cellule produisant la protéine Spike suite à la vaccination soit simultanément infectée par un virus respiratoire.
2) La recombinaison de l’ARN messager des vaccins avec l’ARN d’un autre virus qui ne soit pas un coronavirus est extrêmement improbable. Même chez les quatre autres souches de coronavirus circulant de manière endémique chez l’humain – et qui provoquent des infections respiratoires bénignes – aucune recombinaison n’a été observée. Du point de vue biologique, le seul évènement qui pourrait conduire à une recombinaison serait l’infection simultanée par le SARS-CoV-2 et le SARS-CoV-1, qui n’existe plus.
Enfin, du point de vue quantitatif, un événement de recombinaison d’ARN est largement plus probable en cas de co-infection naturelle (simultanément par SARS-CoV-2 et un autre virus) que lors d’une vaccination.
Comment la sécurité des vaccins est-elle assurée ?
En plus du suivi classique du vaccin, qui suit le même circuit que tous les médicaments mis sur le marché, un dispositif de suivi de la vaccination contre le Covid-19 a été mis en place afin de s’assurer que les éventuels effets indésirables liés à la vaccination.
Un recueil de ces informations et une analyse approfondie seront réalisées en particulier par l’Agence nationale de sécurité des médicaments et produits de santé (ANSM).
L’Agence nationale de sécurité du médicament mettra en place un tableau de bord permettant de suivre quantitativement les cas qui sont déclarés. Elle s’appuiera sur les centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV) et des enquêtes spécifiques.
Un comité de suivi vaccins Covid-19 composé de l’ANSM, de Centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV) et de pharmaco-épidémiologistes du groupement d’intérêt scientifique Epi-phare (ANSM-CNAM) se réunira au minimum de façon hebdomadaire, afin de suivre les actions mises en place dans le cadre du dispositif de surveillance renforcée. À l’issue de chaque comité de suivi, l’ANSM mettra en ligne sur son site internet le rapport de pharmacovigilance et les données marquantes.
En savoir plus : site de l’ANSM
Peut-on arrêter de respecter les mesures barrières une fois vacciné ?
Pas à court terme car il est possible par exemple d’avoir du virus sur les mains et de le transmettre sans être soi-même infecté. En complément des gestes barrières, un vaccin limitera néanmoins significativement la circulation du virus, et ce d’autant plus que son efficacité sera élevée, ce que les essais cliniques vont vérifier. Nous ne pourrons oublier toute contrainte que si l’épidémie est durablement contenue.