En cette fin octobre 2017, l’épidémie de bronchiolite aiguë du nourrisson revient
Les kinésithérapeutes seront particulièrement sollicités par des parents inquiets de voir leur enfant tousser, respirer difficilement, avoir des difficultés pour s’alimenter et dormir.
L’Ordre souhaite rappeler le rôle essentiel que joue le kinésithérapeute dans le cadre de cette maladie. Par son bilan, il est en première ligne pour surveiller l’évolution et dépister les éventuels signes d’aggravation et adresser le nourrisson au médecin traitant ou aux services d’urgences. Rappelons que la kinésithérapie respiratoire permet de désencombrer l’enfant pour qu’il puisse mieux respirer et donc continuer à s’hydrater, se nourrir et mieux dormir.
Il est aussi important de rappeler qu’en cas d’urgence, il n’est plus besoin de disposer de la prescription d’un médecin pour intervenir. En effet, l’article 123 de la loi de modernisation de notre système de santé du 26 janvier 2016 dispose que « En cas d’urgence et en l’absence d’un médecin, le masseur-kinésithérapeute est habilité à accomplir les premiers actes de soins nécessaires en masso-kinésithérapie. Un compte rendu des actes accomplis dans ces conditions est remis au médecin dès son intervention. »