Les Journées francophones de kinésithérapie (JFK), organisées par la Société française de physiothérapie (SFP), ce sont 3 jours de présentations scientifiques, de diffusion des connaissances, de tables rondes, de travaux pratiques, et cinq congrès.
Plus de 1000 kinésithérapeutes, des formateurs, des universitaires, des physiothérapeutes étrangers étaient à Lille pour cette cinquième édition, basée sur le partage des connaissances scientifiques.
Parce que l’ordre promeut la science en kinésithérapie, il se devait d’être présent. C’est ainsi que de nombreux professionnels sont venus rencontrer les conseillers nationaux sur le stand de l’ordre.
Le jeudi a été consacré à un séminaire sur l’avenir de la profession. La définition de la kinésithérapie date de 1946, et n’est plus adaptée aux enjeux de santé publique, et au rôle crucial du kinésithérapeute au service des patients et plus largement de la population. Prévention, diagnostic, soins, enseignement, recherche, comment rendre compte de la diversité de la profession de kinésithérapeute ?
L’ordre regroupe l’ensemble des professionnels, c’est pourquoi ont été invités des formateurs, des universitaires, des représentants des organisations professionnelles, des étudiants, des historiens de la profession, qui ont pu débattre toute la journée.
Vous avez été très nombreux à proposer des contributions pour alimenter nos réflexions. Nous en avons débattu.
Cette journée s’est terminée par une question, en suspens à ce jour : quel nom pour une nouvelle définition de la profession ? Restons-nous masseurs kinésithérapeutes, kinésithérapeutes, ou physiothérapeutes ?
Nous lancerons le débat bientôt.