Mardi 12 octobre 2021, le Conseil national de l’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes a été reçu au Parquet de Paris pour une réunion avec le cabinet du procureur de la République, dans le cadre du groupe de travail « violences sexuelles » présidé par le Secrétaire Général, Jean-François Dumas.
Ce groupe de travail a pour objectif d’élaborer des outils de communication pour prévenir les violences sexuelles au sein des cabinets de kinésithérapeutes, faits extrêmement rares mais malheureusement réels.
A la suite de plusieurs mouvements nés sur les réseaux sociaux, la parole des victimes d’agressions sexuelles s’est libérée. En 2021, l’ordre a reçu de nombreux signalements de violences sexuelles. C’est pourquoi, le Secrétaire Général de l’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes a lancé ce groupe de travail : « il n’y a que l’Ordre qui peut le faire, nous devons prendre nos responsabilités, nos cabinets doivent être des sanctuaires ! ».
Les élus du bureau ont pu présenter l’avancée de ces travaux et discuter d’une potentielle convention pour favoriser la communication entre le Parquet, le conseil départemental de Paris et le Conseil national de l’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes.
Ce groupe de travail n’est qu’une action de plus dans l’engagement de l’Ordre contre les violences sexuelles. Le jeudi 15 octobre 2021, Joseph Tiburce, vice-président du Conseil national de l’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes, a participé à un débat organisé par le Ministère de l’égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l’égalité des chances sur les violences conjugales. L’objectif : conjuguer les actions de tous les acteurs (institutions, professionnels, enseignants, policiers, travailleurs sociaux, soignants…) pour éradiquer le fléau des violences conjugales et sexuelles.