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Le bureau du Conseil national de l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes à la rencontre des élus et des kinésithérapeutes de la région Hauts-de-France

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Plusieurs fois par an, les élus du bureau du Conseil national se déplacent en France à la rencontre des élus locaux, des professionnels de santé et des élus des conseils de l’Ordre du territoire pour évoquer les enjeux d’accès aux soins dans les régions, et les pratiques ordinales.

Les 1er et 2 avril 2025, Pascale MATHIEU, présidente du Conseil national de l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes, Jean-François DUMAS, secrétaire général, Sophie DI GIORGIO, trésorière générale, Karine BREZELLEC-LE PAPE, trésorière adjointe, le professeur Nicolas PINSAULT,  vice-président, Roger-Philippe GACHET, secrétaire, ainsi que Gilles MARCHIANO et Geneviève MARTINEAU, secrétaires adjoints, se sont rendus à Amiens, pour rencontrer les élus du conseil régional et des conseils départementaux de la région Hauts-de-France, ainsi que les kinésithérapeutes du territoire.

Mardi 1er avril, Pascale MATHIEU, présidente du Conseil national de l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes et Jean-François DUMAS, secrétaire général, ont rencontré Xavier BERTRAND, président de la région Hauts-de-France et ancien ministre de la Santé, ainsi qu’Anne PINON, vice-présidente santé de la région.

Ils ont évoqué notamment la situation dégradée du système de santé, les déserts médicaux, la place de la kinésithérapie dans le système de santé, l’atout qu’elle représente en raison des difficultés importantes que rencontre ce système et le rôle majeur des kinésithérapeutes dans la prévention.

La présidente du Conseil national de l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes Pascale MATHIEU, le secrétaire général Jean-François DUMAS, le professeur et vice-président Nicolas PINSAULT ainsi que Sophie DI GIORGIO, trésorière générale, ont été reçus par François-Régis SARHAN, directeur de l’institut de formation en masso-kinésithérapie (IFMK) du CHU d’Amiens, ainsi que part les équipes enseignantes et les étudiants.

De nombreux sujets ont été évoqués, notamment la présentation du projet pédagogique de l’IFMK et du partenariat universitaire, la prévention des violences sexuelles et sexistes, la recherche, l’innovation en santé publique et les perspectives pour l’avenir.

La journée s’est poursuivie par une présentation à la mairie de Flesselles de la CPTS (Communauté Professionnelle territoriale de santé) Nord Picardie, constituée notamment de 13 kinésithérapeutes, en présence des membres du bureau de la CPTS, d’Anne-Valérie BOITEL, directrice adjointe de la délégation de la Somme de l’ARS Hauts-de-France et de Marie-Gabrielle DUBREUIL, directrice de la CPAM (Caisse primaire d’assurance maladie) de la Somme.

L’exercice coordonné est plus que jamais essentiel pour assurer une prise en charge optimale des patients. En effet, les bénéfices d’une approche coordonnée sont indéniables : elle permet non seulement de répondre rapidement et de manière ciblée aux besoins spécifiques de chaque patient, mais aussi d’éviter les redondances et les erreurs qui pourraient nuire à la qualité des soins en prenant en compte le contexte de désertification sanitaire et de vieillissement de la population. Les kinésithérapeutes, par leur expertise, permettent de renforcer cette prise en charge en proposant des soins personnalisés et en facilitant la communication avec les autres professionnels. Leur rôle est donc indispensable dans le cadre d’un parcours de soins cohérent et global.

Le Conseil national de l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes a réalisé un guide, destiné à présenter ces nouvelles structures, qui seront le quotidien des patients et des professionnels de santé de demain. Découvrez-le ici.

Mercredi 2 avril, Pascale MATHIEU, Jean-François DUMAS, Sophie DI GIORGIO, Karine BREZELLEC-LE PAPE, trésorière adjointe, Nicolas PINAULT, Roger-Philippe GACHET, secrétaire, ainsi que Gilles MARCHIANO et Geneviève MARTINEAU, secrétaires adjoints, ont mené durant toute la journée une réunion de travail avec les élus du conseil régional de l’ordre des Hauts-de-France et des bureaux des conseils départementaux de la région, pour évoquer notamment l’actualité, la vie des conseils, les enjeux locaux et les procédures ordinales.

Léa FROIDEVAUX, substitut du procureur de la République du procureur d’Amiens, Pascale MATHIEU et Anne POLLET, présidente du conseil départemental de l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes de la Somme, ont signé le protocole de transmission de signalements, notamment ceux qui concernent des infractions sexuelles.

Cette signature s’inscrit dans la politique menée par l’Ordre dans la lutte contre les violences sexuelles et sexistes avec la mise en œuvre d’actions partout sur le territoire.

Ce protocole a pour objet de renforcer la lutte contre les violences sexuelles commises à l’occasion ou dans le cadre de l’exercice de leurs fonctions par des professionnels, en créant les conditions d’une relation de confiance dans la durée entre le parquet d’Amiens, le Conseil national et le conseil départemental de l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes de la Somme, permettant une réponse adaptée et plus rapide aux situations signalées.

Une réunion publique rassemblant les élus du bureau du Conseil national de l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes, des élus de l’Ordre de la région, des kinésithérapeutes et étudiants du territoire était organisée en conclusion du bureau décentralisé.

Les nombreuses questions des participants ont permis d’évoquer l’actualité, notamment :

  • La prévention et lutte contre les violences dont les kinésithérapeutes peuvent être victimes.
    • Si vous êtes kinésithérapeute et que vous avez subi des violences ou incivilités, l’Ordre des kinésithérapeutes vous encourage vivement à signaler ces faits sur la plateforme mise en place par l’observatoire national des violences en santé (ONVS).
  • Les procédures à suivre lorsqu’un kinésithérapeute ou un étudiant en kinésithérapie a connaissance de faits délictueux au cours de son exercice professionnel.
  • La déontologie.
  • Le nombre de diplômés en kinésithérapie à l’étranger.
  • Les risques psychosociaux engendrés par l’exercice de la profession de kinésithérapeute libéral et la mission d’entraide dévolue à l’Ordre.
  • L’universitarisation des études de kinésithérapie.

Ce déplacement s’inscrit dans une volonté forte de l’Ordre d’être au plus près des réalités territoriales, afin de mener des actions concrètes au service des patients et des professionnels de santé. Il a permis d’aborder l’actualité de la profession, les initiatives locales et les enjeux spécifiques du territoire, notamment en matière de démographie et d’offre de soins.