Pascale Mathieu, présidente, François Maignien, vice-président et Jean-François Dumas, secrétaire général, ont été reçus mardi 5 mai, par la ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, pour un entretien constructif à la fois sur les enjeux de court et de long termes de notre profession.
Concernant la nouvelle définition de la profession, l’Ordre a salué l’intervention personnelle de la ministre à l’Assemblée nationale qui a permis de mettre enfin en phase la définition avec la réalité de son exercice, avancée structurante allant dans le sens d’une reconnaissance de la kinésithérapie comme une profession médicale à compétence définie.
Lors du renouvellement du conseil national, la présidente et les conseillers ont décidé d’avoir une attention particulière pour l’exercice salarié.
Un dossier exhaustif sur les difficultés de l’exercice salarié a déjà été transmis aux conseillers de madame la ministre.
Marisol Touraine a écouté avec beaucoup d’attention l’exposé de la situation, les salaires très faibles qui nuisent à l’attractivité, les nombreux postes non pourvus, ou pourvus par des non professionnels de santé.
Madame Touraine connaît bien le sujet et a fait part de similitudes avec la situation des médecins et des orthophonistes notamment. Elle s’est enquise de la situation dans les centres de rééducation fonctionnelle.
Concernant la réforme de la formation initiale, la ministre et son cabinet ont clairement réaffirmé les termes de l’arbitrage comprenant :
– une 1ère année universitaire, prioritairement PACES ;
– puis 4 années en IFMK, avec possibilité de faire valoir 60 ECTS de la première année en cas de poursuite d’études vers des filières doctorales.
L’Ordre a rappelé que si cet arbitrage semble satisfaisant en l’état, il serait particulièrement attentif à sa bonne mise en application, tandis que la ministre a confirmé sa volonté de le faire pleinement appliquer.
De retour du congrès de l’INPTRA (International Network of Physiotherapy Regulatory Authorities), et de celui de la WCPT (World Confederation for Physical Therapy) à Singapour, la Présidente de l’Ordre a notamment insisté sur la nécessité d’une formation de haut niveau pour permettre un accès à la recherche à l’échelle internationale.
L’Ordre se félicite de ces propos rassurants de la ministre pour l’avenir de la profession qui viennent reconnaître le bien-fondé de la vision ambitieuse que porte la nouvelle équipe ordinale pour la profession, et ce dans l’intérêt supérieur des patients.