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Soutenons les sportifs kinésithérapeutes participants aux Jeux Paralympiques de Tokyo !

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“United by emotion”

“United by emotion” , telle est la devise des Jeux Paralympiques de Tokyo qui se tiendront du 24 août au 5 septembre sur les mêmes sites que les Jeux Olympiques. Et sans aucun doute, l’émotion sera là et nous serons unis pour soutenir nos athlètes. Nos regards se tourneront tout particulièrement vers ceux qui exercent notre métier de kinésithérapeute. 

Initiés en 1960, les Jeux paralympiques réunissent des athlètes en situation de handicap de tous les pays pour des épreuves handisports. Y participent des athlètes handicapés physiques ou visuels. Ils sont organisés par le Comité international paralympique (et non pas par le Comité international olympique) et ont lieu tous les 4 ans à la suite des Jeux olympiques.

22 sports seront disputés au cours de 539 épreuves, par près de 4000 athlètes. Deux nouveaux sports font leur entrée aux paralympiques : le para-badminton et le para-taekwondo. Voici la liste des 22 sports  :

  • athlétisme
  • aviron
  • badminton
  • basket en fauteuil roulant
  • boccia
  • canoë, sprint
  • cyclisme sur piste
  • cyclisme sur route
  • escrime en fauteuil roulant
  • football à 5
  • goalball
  • judo
  • natation
  • powerlifting
  • rugby en fauteuil roulant
  • sports équestres
  • taekwondo
  • tennis de table
  • tennis en fauteuil roulant
  • tir
  • tir à l’arc
  • triathlon
  • volleyball assis

Faisons connaissance avec les 5 athlètes kinésithérapeutes ou étudiants en kinésithérapie qui comptent parmi ceux et celles qui représenteront la France à ces Jeux.

Sandrine Martinet

Judokate handisport française, Sandrine Martinet est née à Montreuil (Seine-Saint-Denis) le 10 novembre 1982. Dès son plus jeune âge, Sandrine Martinet pratique le judo. Elle commence à l’âge de 9 ans afin de canaliser son énergie et sa colère. Son handicap visuel a eu tendance à l’isoler durant son enfance et son adolescence. Cela l’a poussée à s’inscrire à son premier club : le SVLJ à Vincennes. Elle n’est pas jugée pour son handicap et s’intègre facilement. A l’âge de 16 ans, elle participe à sa première compétition de juniors en Allemagne dans laquelle elle est finaliste.. En attendant d’être sélectionnée en équipe de France, elle passe son bac S et rentre en faculté de biologie.  Elle rencontre Olivier Cugnon de Sévricourt, judoka et kinésithérapeute qui suscite sa vocation pour la kinésithérapie : elle intègre la formation et en fait son métier en 2002.

Comme en 2004 à Athènes, Sandrine Martinet-Aurières remporte la médaille d’argent aux Jeux paralympiques d’été de 2008 à Pékin dans la catégorie des moins de 52 kg, défaite en finale face à la Chinoise Cui Na. Aux Jeux paralympiques d’été de 2012 à Londres, où elle est favorite, elle se brise la malléole en demi-finale alors qu’elle mène son combat. Elle termine 5e du tournoi. En 2015, elle est médaillée de bronze aux Jeux mondiaux ISBA à Séoul. Elle remporte la médaille d’or aux Jeux paralympiques d’été de 2016, dans la catégorie des moins de 52 kg, face à l’Allemande Ramona Brussig. Le 5 juillet 2021, elle est nommée porte-drapeau de la délégation française aux Jeux paralympiques d’été de 2020, conjointement avec le joueur de tennis Stéphane Houdet.

Annouck Curzillat

Annouck Curzillat, masseur-kinésithérapeute de profession, est une paratriathlète française de 29 ans. Depuis 2015, elle court, pédale et nage malgré son handicap. Non-voyante de naissance, elle tente de se dépasser grâce au sport depuis son enfance, et notamment à travers le paratriathlon. Elle est championne de France 2015 / 2016 / 2017 / 2018 de la discipline. Les Jeux de Tokyo sont ses premiers paralympiques.

Mickaël Miguez

Mickaël Miguez, 27 ans, est kinésithérapeute en Nouvelle Aquitaine. Il est déficient  visuel depuis la naissance. Sa passion? Le cécifoot qu’il pratique près de 15 heures par semaine.  Non-présent au sein de l’équipe de France lors des Jeux Paralympiques de Londres, Mickaël Miguez était cependant présent à Rome, en 2019, lors du titre de vice-champion d’Europe, en 2019, qui a qualifié la France pour Tokyo.

Thibaut Rigaudeau

Thibaut Rigaudeau, déficient visuel, est kinésithérapeute – il a obtenu son diplôme en 2021 à IFMKDV de l’AVH,  et triathlète. Jeune vendéen de 29 ans, il est atteint d’une rétinite pigmentaire diagnostiquée à l’âge de 8 ans. En 2018, il a décidé de se lancer dans le triathlon- discipline dont il est champion de France.  Il fait partie de l’équipe de France de paratriathlon, en lice pour les Jeux Paralympiques de Tokyo.

Alexandre Lloveras

Alexandre Lloveras a commencé sa carrière de sportif avec l’athlétisme. Contraint de se réorienter, il s’essaye en 2018, à l’occasion d’un stage de rééducation, à une nouvelle discipline, le vélo.  C’est une révélation. Déficient visuel, il participe aux épreuves de para-cyclisme en tandem, accompagné d’un pilote. Il fait ses débuts avec Jean-Luc Ballufier, qui lui fait découvrir cette discipline en compétition. Désormais, il est associé en compétition avec le pilote Corentin Ermenault, au palmarès bien fourni chez les valides, avec notamment un titre de champion d’Europe en poursuite individuelle, en 2019. Ensemble, le tandem s’est sélectionné pour ses premiers Jeux Paralympiques, à Tokyo, qu’ils abordent avec une belle prestation lors des championnats du monde de Cascais, qui s’est soldée par une médaille d’argent sur l’épreuve du contre-la-montre. En parallèle de sa carrière de sportif de haut niveau, Alexandre effectue des études en kinésithérapie. Il est en 2ème année à l’IFMK DV LYON.

Faustine Noël

Faustine Noël, 28 ans, est une joueuse de badminton handisport française et pratique cette discipline depuis l’âge de 10 ans au niveau départemental et interdépartemental et depuis 2014 en handisport. Elle a un handicap neuromoteur léger et est classée en SL4. Cette classe correspond aux joueurs uniquement affectés d’un handicap d’un membre inférieur. Elle s’entraîne au quotidien à Rennes avec Loris Dufay, coach de l’Equipe de France Para badminton. Son partenaire lui permet de s’entraîner dans les meilleures conditions à la +2Bad Arena, un gymnase 100% badminton de Rennes. Faustine Noël suit un cursus à l’Institut de formation pédicurie-podologie, ergothérapie, masso-kinésithérapie (IFPEK) pour devenir kiné.

Nous leur souhaitons à tous les 6 bonne chance. 

Nous souhaitons également de bons Jeux Paralympiques à tous les kinésithérapeutes qui œuvrent dans l’ombre en prenant en charge les athlètes. Leur rôle est essentiel à la réussite des sportifs !