Tous les acteurs de la réingéniérie ont été invités au siège du conseil national afin de dresser un état des lieux de l’exercice salarié et de débattre sur ses nécessaires évolutions, en lien avec la démographie professionnelle, mais aussi la nouvelle définition de la profession, qui raisonne sur des missions et non plus sur des actes, et la formation initiale rénovée. Les syndicats de libéraux, SNMKR (Syndicat national des masseurs-kinésithérapeutes rééducateurs) et FFMKR (Fédération française des masseurs-kinésithérapeutes rééducateurs), le CNKS (Collège national de la kinésithérapie salariée), l’UNAKAM (Union nationale des masseurs-kinésithérapeutes aveugles et malvoyants) ont pu répondre présent, alors que d’autres syndicats, malgré leur intérêt, n’ont pu venir à cette première réunion, décidée dans des délais très courts.
L’exercice de la kinésithérapie en secteur salarié a été profondément impacté par l’évolution de la prise en charge en milieu hospitalier notamment, avec des durées de séjour écourté, des techniques chirurgicales en constante évolution, le vieillissement de la population, et des moyens financiers contraints. Tous ces éléments doivent faire repenser l’exercice salarié, et amener les participants à proposer des idées pour repenser la place du kinésithérapeute au sein de l’équipe de soins.