Alors que l’on estime à près de 60 000 le nombre de femmes qui vivent excisées en France, le secrétariat d’État en charge de l’égalité entre les hommes et les femmes lançait, il y a un an, un plan national d’action visant à éradiquer les mutilations sexuelles. Parmi ses objectifs citons notamment : établir un état des lieux des mutilations sexuelles féminines (MS° ; mieux sensibiliser pour mieux prévenir ; améliorer la santé des femmes victimes de mutilations sexuelles ; lutter contre les mutilations sexuelles féminines au plus près des territoires et faire de la France un pays exemplaire.
Rappelons qu’une plaquette a été éditée à destination des professionnels en contact avec des enfants susceptibles d’être en risque de MSF. Les professionnels de santé, dont les kinésithérapeutes, sont particulièrement concernés.
Cette plaquette doit permettre de mieux repérer un risque ou l’existence d’une MSF. Elle présente des indicateurs objectifs permettant d’évaluer le risque et les signes pouvant faire suspecter une mutilation récente, notamment chez les tout-petits et les jeunes filles ainsi qu’un arbre décisionnel éclairant sur la conduite à tenir pour chaque situation.