Les grands axes de la réforme
Les annonces du président de la République mardi 18 septembre, en présence des personnalités du monde de la santé, augurent de changements importants, qui auront des conséquences sur l’exercice de la kinésithérapie.
Pascale MATHIEU, invitée à la présentation des mesures de transformation du système de santé, affirme que l’ordre prendra toute sa part pour accompagner les mesures prévues et proposer des dispositions spécifiques pour la kinésithérapie qui s’inscriront pleinement dans le projet, que ce soit dans la prévention, la gestion des urgences, les coopérations entre professionnels de santé.
La suppression du numerus clausus et la suppression de la PACES auront forcément des conséquences sur la formation initiale des kinésithérapeutes. Les travaux en cours sur l’universitarisation des professions paramédicales, auxquels participe le conseil national, tiendront compte de ces évolutions.
Les modifications à venir de l’exercice à l’hôpital devront tenir compte de la grave crise de recrutement des kinésithérapeutes.
Le président de la République a annoncé une loi de santé en 2019. Le conseil national de l’ordre ne manquera pas d émettre des propositions.