Une enquête de la Fédération Hospitalière de France (FHF) réalisée au cours de l’été 2019 (en téléchargement ici) révèle que 97 % des établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux rencontrent des difficultés de recrutement de professionnels paramédicaux.
Les métiers de la rééducation figurent dans le trio de tête des métiers jugés prioritaires en matière d’attractivité par les établissements, aux côtés des infirmiers et des aides-soignants.
D’autre part, 70 % des répondants ont observé une hausse des départs de professionnels vers un exercice libéral qu’ils expliquent notamment par un niveau de rémunération plus élevé, notamment pour les jeunes professionnels.
L’enquête souligne que « plus des deux tiers des répondants notent une image négative des métiers paramédicaux […] confrontés à une intensification du travail (baisse de la durée moyenne de séjour, polypathologie des patients de plus en plus âgés…). » A noter également « la rémunération, placée en seconde position, complète le sentiment d’un employeur public hospitalier qui n’aurait pas les moyens de récompenser ses professionnels à la hauteur de leurs compétences et de leur engagement. »
Enfin, « les professionnels de santé, et tout particulièrement les jeunes professionnels, accorderaient, comme dans d’autres secteurs d’activité, une plus grande attention à l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle, avec une moindre acceptation des contraintes horaires et statutaires. »