Un colloque pour les 70 ans de la profession et les dix ans de l‘Ordre.
Plus de 400 personnes ont participé au Colloque organisé par le Conseil national de l’Ordre à la Cité des Sciences et de l’Industrie à Paris à l’occasion des 70 ans de la profession et des 10 ans de l’Ordre. Les intervenants ont échangé lors de plusieurs tables rondes sur le thème : kinésithérapie et nouvelles technologies : quelle place pour l’humain ? Ce colloque s’est prolongé le soir par une manifestation plus conviviale au cours de laquelle des kinésithérapeutes qui avaient participé aux Jeux Olympiques de Rio, en tant qu’athlètes sont venus partager leur expérience.
Retrouvez, en images, les moments forts de cette manifestation qui a permis de tracer des perspectives pour construire la kinésithérapie des années à venir
Monsieur Bruno Maquart, président d’Universcience a accueilli les participants
Pour Pascale Mathieu, « qui mieux que l’Ordre, garant du respect de la déontologie, pouvait s’interroger sur le sujet des nouvelles technologies ? »
Madame Anne-Marie Armanteras de Saxcé, directrice générale de l’offre de soins représentait la ministre de la Santé qui avait accordé son haut patronage à ce colloque.
Monsieur Luc Ferry, philosophe, essayiste et ancien ministre : « vos métiers ont intrinsèquement du sens. La quête du bien-être y est intégrée. »
Madame Agnès Buzyn, présidente du Collège de la Haute autorité de santé, Madame Catherine Lemorton, présidente de la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, Monsieur Claude Le Pen, professeur d’économie de la santé à l’université Paris-Dauphine et Monsieur Jean-François Dumas secrétaire général du Conseil national de l’Ordre ont répondu aux questions de Christophe Ruaults, l’animateur du colloque sur les défis de santé publique auxquels la profession devra faire face.
Messieurs François-Régis Sarhan, kinésithérapeute au CHU d’Amiens, Raymond Le Moign, directeur général du CHU de Toulouse et Martin Hirsch, directeur général de l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris ont évoqué la place de l’hôpital dans le monde de demain.
Messieurs Marin Guy, kinésithérapeute, chercheur sur une application en e-santé, Jacques Vaillant, directeur de l’IFMK de Grenoble, Serge Mesure, maître de conférences, membre du conseil scientifique du Conseil national de l’Ordre et Bruno Albouy, cadre de santé formateur à l’IFKM Croix-Rouge ont évoqué la kinésithérapie comme une profession qui se perfectionne sans cesse et mise sur la recherche.
Madame Claire Marsal, kinésithérapeute, qui travaille sur la conception d’applications pour la rééducation des patients victimes d’AVC, le professeur Jean-Michel Gracies, chef du service de médecine et de réadaptation du CHU Henri Mondor – Créteil, Maître Pierre Desmarais, avocat, spécialiste de la e-santé et Monsieur Frédéric Srour, président de la commission éthique et déontologie du conseil national de l’Ordre ont abordé la question des bouleversements technologiques à prévoir dans la santé.
Mesdames Danièle Desclerc-Dulac, co-présidente du Collectif Interassociatif Sur la Santé (CISS), Fabienne Brugère, philosophe auteure de « L’éthique du care » et Monsieur François Maignien, vice-président du Conseil national de l’Ordre ont vanté l’importance renouvelée du lien social et de l’éthique.
Dans son discours de clôture, Madame Pascale Mathieu, a redit l’ambition qu’elle partage avec les membres du Conseil national qu’elle préside: “faire en sorte que la kinésithérapie devienne une profession médicale à compétences définies avec une part d’accès direct”.
Messieurs Thierry Rey, champion du monde et champion olympique de Judo, Samir Aït Saïd, étudiant en troisième année d’IFMK gymnaste gravement blessé à Rio lors des qualifications, Madame Pascale Mathieu, Messieurs Franck Solforosi, kinésithérapeute, médaillé de bronze en aviron quatre sans barreur poids léger à Rio, Guillaume Riou judoka étudiant en troisième année d’IFMK et Jean-François Dumas secrétaire général du Conseil national réunis pour rappeler que la kinésithérapie est intimement liée au monde du sport et soutenir la candidature aux Jeux de Paris 2024.