La présidente et le secrétaire général du Conseil national à Bruxelles pour représenter la profession sur la scène européenne.
Pendant deux jours, Pascale Mathieu, présidente, et Jean-François Dumas, secrétaire général, ont enchaîné les rendez-vous à Bruxelles avec des acteurs importants de la vie européenne. Ils ont tour à tour rencontré, des représentants d’organisations européennes de professionnels de santé, de professionnels libéraux, de promotion de la santé publique ainsi que des parlementaires. Il s’agissait pour eux de manifester la présence de l’ordre au niveau européen, de faire connaitre l’institution, mais également la profession et les spécificités de l’exercice dans notre pays.
Parmi ces spécificités, ils ont rappelé le partage typiquement français entre l’exercice libéral et l’exercice salarié ainsi que l’activité prescrite et le remboursement des soins lié, justement, à la prescription des actes.
Face à Jurate Svarcaite, secrétaire générale du Groupement pharmaceutique de l’Union européenne qui représente au niveau européen les associations nationales et les ordres des pharmaciens d’officine, ils ont abordé la question des différentes initiatives européennes relatives aux professions réglementées, en particulier la défense des spécificités des professions de santé.
Avec Virginie Rozière, députée européenne, membre titulaire de la commission du marché intérieur et de la protection des consommateurs, ils ont présenté les missions de l’ordre dont l’objectif est, finalement, de garantir la qualité des soins et la sécurité des patients. Ils ont longuement évoqué l’application de la directive « Reconnaissances des qualifications professionnelles », réglementation qui encadre la mobilité des masseurs-kinésithérapeutes au sein de l’Union européenne.
Avec Sascha Marshang, de l’Alliance européenne pour la santé publique (EPHA), organisation très impliquée dans les thématiques liées à l’égalité et la solidarité dans les systèmes de santé, ils ont échangé sur la place des kinésithérapeutes dans un système basé sur la solidarité nationale.
Enfin, ils ont échangé avec Theodoros Koutroubas, directeur général du Conseil européen des professions libérales (CEPLIS) qui regroupe notamment des associations interprofessionnelles comme l’Union nationale des professionnels de santé (UNPS). Le Ceplis est très mobilisé sur les initiatives relatives aux professions réglementées et la circulation des professionnels au sein de l’Union européenne.
A chaque fois, Pascale Mathieu et Jean-François Dumas ont largement commenté les chiffres de la démographie, notamment la mobilité des diplômés et professionnels de l’Union européenne. Ils ont surtout mis en avant que l’objectif principal des réglementations encadrant la profession était la protection des patients, en leur garantissant qualité des soins et sécurité. Ils ont évoqué également les conséquences de la législation européenne sur l’exercice des praticiens français.