Présents depuis mercredi 29 avril au congrès de l’INPTRA (international network of physiotherapy regulatory authorities), Pascale Mathieu, Jacques Vaillant, Jean-François Dumas et Xavier Gallo, les membres de la délégation ordinale sont les seuls représentants francophones de la physiothérapie parmi la cinquantaine de délégués anglo-saxons des organismes de régulation (Australie, Nouvelle Zélande, Philippines, Sri Lanka, Tanzanie, Canada, Etats Unis, Royaume Uni, Croatie).
Ils soulignent qu’au niveau international « l’exercice est sans conteste guidé par l’approche anglo-saxonne (niveau master, accès direct, diagnostic, honoraires élevés, existence d’assistants techniciens …) » mais notent toutefois que « de nombreux points communs existent : difficultés d’accès aux soins dans les zones non citadines, nécessité d’une déontologie au service des patients, importance du développement personnel continu, référence à la pratique basée sur les preuves (Evidence based practice – EBP), nécessité de travailler en commun afin de faciliter la mobilité des professionnels. »
« Si l’existence des organismes de régulation professionnelle s’impose à tous les pays, en revanche deux types de structures existent : les organismes indépendants, comme par exemple la France et les organismes multi professionnels comme au Royaume Uni ou en Australie » ont-ils constaté. Ils confirment néanmoins que « les missions sont très proches entre tous ces organismes : contrôle des condamnations, de l‘obligation d’assurance, du développement professionnel continu, existence d’un code de déontologie (ethic code), l’objectif commun étant la protection du public. »
Les représentants ordinaux mettent tout en œuvre pour porter, en anglais, la voix des 80 000 physiothérapeutes français. De plus, l’expérience qui est la leur d’un ordre jeune, suscite le plus grand intérêt de la part des représentants internationaux.