La kinésithérapie est une profession largement représentée aux Jeux Olympiques qui se déroulent actuellement à Tokyo. Elle l’est à double titre : d’une part parce que les kinésithérapeutes sont nombreux à prendre en charge les athlètes et d’autre part parce que de nombreux athlètes sont kinésithérapeutes ou suivent des études pour le devenir.
Que ce soit dans les stades ou les bassins, sur les plans d’eau, les pistes, dans les gymnases, sur les tatamis ou les pas de tir, ils sont près d’une trentaine à concourir dans leurs disciplines respectives pour tenter de concrétiser des années d’entraînement.
La véliplanchiste Charline Picon, kinésithérapeute médaillée d’or dans sa discipline à Rio de Janeiro en 2016 est déjà assurée d’une médaille. Elle va défendre son titre au Japon.
Nous avons tous en mémoire la terrible chute de Samir Ait Saïd à Rio mais également le salto que le kinésithérapeute a effectué il y a quelques jours alors qu’il portait le drapeau de la délégation française. Il est une de nos meilleures chances de médaille. Lors du colloque du conseil national de septembre 2016 organisé à l’occasion des 70 ans de la profession, Samir Aït Saïd, alors étudiant en troisième année d’IFMK était venu échanger en compagnie d’autres athlètes avec les participants pour rappeler que la kinésithérapie est intimement liée au monde du sport et soutenir la candidature aux Jeux de Paris 2024.
En judo, notre confrère Axel Clerget a malheureusement échoué en quarts de finale dans sa catégorie. Saluons cependant son parcours exceptionnel dans sa discipline depuis des années.
Même déception pour l’escrimeur Enzo Lefort éliminé en quarts de finale individuel. Il concourra cependant dans la compétition par équipes. Nous l’avions rencontré il y a quelques années pendant une séance de soins à l’Insep.
En natation Yohann Ndoye-Brouard, étudiant en première année, s’alignera sur 100 et 200mètres dos. Avec Maxime Grousset, également étudiant qui s’est qualifié pour la finale du 100m nage libre, il participera certainement aux relais. Toujours en natation, dans les séries du relais 4x200m nage libre, le quatuor français qui compte dans ses rangs un étudiant en kinésithérapie, Jordan Pothain s’est classé 11e.
Axelle Étienne, kinésithérapeute est qualifiée pour les demi-finales en BMX Racing.
Marjorie Delassus qui étudie la kinésithérapie dispute les épreuves de slalom en canoë.
Claire Bové, étudiante en kinésithérapie associée à Laura Tarantola est devenue vice-championne olympique d’aviron en deux de couple poids léger. En canoë slalom un kinésithérapeute, Martin Thomas s’est classé 5e.
En Kayak biplace ou à quatre, Sarah Guyot kinésithérapeute qui vivra sa troisième olympiade concourra sur 500 m. Elle sera associée à Manon Hostens qui a longtemps exercé la kinésithérapie. En kayak également Marie-Zélia Lafont, kinésithérapeute était en lice dans les épreuves de slalom. En canoë, Adrien Bart disputera les épreuves de C1 sur 1000 mètres.
En aviron, le quatre de couple féminin qui compte une étudiante en kinésithérapie dans ses rangs, Margaux Bailleul s’est classé 9e pour sa première participation. Gageons qu’elles seront au rendez-vous de Paris 2024
En Haltérophilie, Dora Tchakounte, étudiante en kinésithérapie concourait dans le plateau réunissant les neuf meilleures mondiales : elle termine 4e. Saluons également la performance d’Anaïs Michel, étudiante en kinésithérapie qui termine 7e de la compétition en 49kg.
En voile Lili Sebesi et Albane Dubois, kinésithérapeute se sont classées 4e en 49er FX lors de leur première course olympique.
D’autres étudiants sont en lice pour cette olympiade. Emile Amoros en voile, Koumba Laroque en lutte, Marion Borras en cyclisme, Anouck Jaubert en escalade sportive
En athlétisme, Ludvy Vaillant, kinésithérapeute disputera les épreuves de 400 m haies.
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