Cette journée constitue un évènement sans précédent. C’est effectivement la première fois depuis la création de la profession en 1946 que l’ensemble des acteurs professionnels se rassemblent autour d’un même objectif, partagent les mêmes constats et définissent les mêmes stratégies.
Initié par le Conseil national de l’Ordre des Masseurs-Kinésithérapeutes il y a deux ans, ces Etats Généraux ont permis aux professionnels d’indiquer unanimement que la clé, le fil conducteur de l’évolution de la profession de masseur-kinésithérapeute passe par une réforme de la Formation initiale, permettant de répondre aux besoins de la population,
notamment par le libre accès aux traitements.
L’objectif est de développer une Masso-kinésithérapie en mesure de relever les défis de notre système de santé : les besoins concernent en particulier le vieillissement de la population, l’augmentation du nombre de personnes atteintes de maladies chroniques et la prévention de la dépendance.
En présence, des représentants du Québec, du Luxembourg, du Liban et de la Confédération mondiale pour la thérapie physique (WCPT), les participants ont unanimement souhaité s’engager vers l’obtention du statut d’ingénieur en santé permettant un accès direct des patients, l’universitarisation de la formation à un niveau compatible avec ce statut et le développement de la recherche en kinésithérapie.
Sur ce dernier sujet, Madame Bachelot-Narquin a annoncé l’accès, très prochainement, aux programmes hospitaliers de recherche pour notre discipline.