Édito
Dans cette période de l’année, traditionnellement marquée par les vœux, notre profession exprime les siens avec une ferveur et une détermination toute particulière, car nous attendons de 2011, que ce soit enfin l’année de la réforme de nos études dans le cadre du L.M.D.La plus grande part de nos étudiants, font déjà quatre années d’études, souvent plus, compte tenu de la difficulté de sélection à l’entrée. La projection de l’évolution démographique des médecins d’une part, et l’augmentation de la durée de la vie, dans un contexte d’un accroissement alarmant des maladies chroniques, d’autre part, imposera l’intervention du masseur-kinésithérapeute en première intention.
La mise en œuvre d’un diagnostic d’exclusion devra alors exiger des savoirs spécifiques dont certains sont absents du programme de formation. Il apparaît donc déjà de façon évidente que le niveau requis devra être celui du Master.
Notre analyse n’est pas issue d’une quelconque volonté corporatiste, elle est le constat objectif des données de santé publique que tout le monde connaît.
Essayons de prévenir en organisant l’avenir de la santé de nos concitoyens, ce qui représente un véritable acte de gouvernance. Tel est le message adressé à ceux qui ont la charge de décider et qui constitue le vœu le plus cher de notre profession pour cette année 2011.
René COURATIER
Président du Conseil National
